Historique

Sommaire

1. Valeurs qui fondent le travail et finalité
2. Référence théorique

Bref historique

En 1972, les régions de la Basse-Sambre et de Gembloux étaient dépourvues d'infrastructures pouvant accueillir ou mettre au travail les personnes handicapées, la seule ASBL existante « Les Chamois », située à Grand-Manil étant en liquidation. Devant cette double situation, d'une part reprendre en charge les personnes hébergées par l'ancienne ASBL, et d'autre part pourvoir la région en infrastructures répondant aux besoins de la population, une nouvelle ASBL fut constituée sous l'impulsion et l'aide des pouvoirs publics provinciaux et communaux. Le 1er juillet 1972, subsidié, par le Fonds 81, le home « Le Foyer » était ouvert pouvant accueillir 60 adultes handicapés mentaux travailleurs, en priorité les hommes hébergés aux « Chamois » . Ces adultes travaillaient à l'atelier protégé « Les Dauphins » à Gembloux. Vers 1976-77, la question d'une prise en charge occupationnelle est apparue car plusieurs résidents ont été confrontés au chômage. La nécessité d'un passage d'une activité de production rémunérée à une activité non rémunérée et valorisante était réelle. C'est ainsi que dans les années 1980, une deuxième structure a vu le jour : le centre occupationnel. L'infrastructure du bâtiment étant suffisamment grande que pour être scindée en deux, les résidents ont alors pu bénéficier des deux services sans être délocalisés. En 1994, ces deux structures ont été agréées et subsidiées par l'Awiph (Agence wallonne pour l'intégration des personnes handicapées) : le SRNA accueillant 28 personnes, le SRA accueillant 32 personnes. Par ailleurs, au début des années 1980, une démarche vers l'autonomisation a été entreprise pour des résidents qui ont quitté le home pour vivre en autonomie avec l'aide du service d'accompagnement « Saphemo ». Aujourd'hui, les données économiques ainsi que l'âge plus avancé des résidents ne permettent plus qu'à une minorité de bénéficiaires de travailler en ETA. L'organisation même des temps d'activités de jour nécessitent une adaptation en fonction des rythmes de chacun. Certains jeunes résidents sont à la recherche d'activités adaptées à leur dynamisme et souci d'insertion socio-professionnelle, d'autres plus âgés cherchent la quiétude .

Pour l'avenir, un passage vers la mixité

Aujourd'hui, dans un souci de normalisation et de recherche d'épanouissement, le home « Le Foyer » s'oriente vers un accueil mixte. Ce nouveau choix s'enracine dans plusieurs constats :

Si en 1972, il était tout à fait logique d'ouvrir un home pour hommes uniquement, aujourd'hui, il nous est donc apparu q'un passage à la mixité pouvait améliorer la qualité de vie des résidents, leur bien-être au quotidien ainsi que leur intégration au sein de la société.